Examen clinique

L’examen de la cavité buccale
L'examen du nez
L’otoscopie

L’examen de la cavité buccale

Il permet d’apprécier l’état des amygdales, du voile, du palais, l’ouverture de la bouche.

L'examen du nez

Il se fait à l’aide d’un spéculum qui permet d’écarter la narine et éventuellement d’une mini-caméra qui permet d’aller voir le fond du nez (végétations).

L’otoscopie

L’otoscopie est un examen visuel qui explore le conduit auditif externe et le tympan à l’aide d’un instrument optique (otoscope) ou microscope. 

L’examen otoscopique permet à lui seul d’affirmer certains diagnostic comme  une otite moyenne aigue, un cholestéatome...

Explorations fonctionnelles

L’audiométrie comportementale, tonale et vocale, dépistage de la surdité néonatale
L’impédancemétrie

L’audiométrie comportementale, tonale et vocale, dépistage de la surdité néonatale

L’audiométrie comportementale, tonale et vocale s’adapte aux capacités de l’enfant afin de tester au mieux son audition en fonction de son âge et de son développement.

Le dépistage de la surdité néonatale est obligatoire en France depuis 2011. Les protocoles sont différents selon les régions. Généralement, votre enfant aura bénéficié de 2 tests en maternité ou néonatologie. Si le deuxième ne permet pas de conclure, vous serez soit reconvoqué en maternité pour réaliser un troisième test, soit adressé directement à l’ORL qui réalisera le 3ᵉ test et éventuellement un PEA seuil, qui est un outil de diagnostic et permettra de tester le nerf auditif de votre enfant sur les fréquences aigües.

L’impédancemétrie

Il s’agit d’une petite sonde qui fonctionne comme un thermomètre auriculaire et qui permet de voir s’il existe de l’eau derrière le tympan.

Les chirurgies

Les végétations sont des petits bourgeons de muqueuses situées à l’arrière du nez qui augmentent de volume à chaque infection. Elles peuvent être responsables d’un nez bouché en permanence pour votre enfant, de rhinosinusites ou d’otites à répétitions.

L'intervention consiste à  gratter les végétations adénoïdes au fond du nez sous anesthésie générale en passant par la bouche, grâce à une curette spécifique.

Le principal risque est le saignement qui reste exceptionnel. Votre enfant pourra moucher des filets de sang quelques jours sans que ce soit inquiétant.

L'enfant pourra ressortir le soir de l’intervention.

Il faudra simplement éviter de manger trop chaud le soir de l’intervention afin de minimiser les risques de saignements.

→ Retrouver ici la fiche intervention éditée par la Société Française ORL

L’intervention vous est proposée après des traitements médicaux qui n’ont pas été efficaces chez votre enfant qui présente des otites moyennes à répétitions ou des otites séreuses (de l’eau qui stagne derrière le tympan) responsables d’une baisse d’audition qui peut altérer le développement de son langage.

L'intervention est réalisée sous anesthésie générale. Votre enfant pourra ressortir le soir de l’intervention.

Un petit tube creux de quelques millimètres est mis en place de part et d’autre du tympan afin d’aérer l’oreille moyenne qui communique avec le fond du nez par un tuyau appelé trompe d’Eustache. Les aérateurs restent en place de 6 mois à 2 ans et tombent souvent seuls.

Les risques de cette opération sont exceptionnels. Il peut y avoir des écoulements par l’aérateur les jours après l’intervention. Votre enfant peut se plaindre de bourdonnements d’oreille.

Par la suite il faut éviter de mettre la tête sous l’eau sans protections, et ce tant que les aérateurs sont en place.

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L'opération nécessite une anesthésie générale, que ce soit pour les enfants ou les adultes. 

Elle est pratiquée en cas de grosses amygdales causant des troubles respiratoires pendant le sommeil (pauses respiratoires, sueurs, fatigue au réveil, respiration uniquement par la bouche), ou en cas d'angines à répétition (3 à 5 par an), d'abcès récurrents, ou d'infection chronique dépassant trois mois. 

Les risques opératoires incluent des saignements immédiats ou dans les heures suivant l'opération, des petites blessures à la langue, aux lèvres ou aux dents de lait, et des saignements plus tardifs (8 à 10 jours après) lors de la cicatrisation. On peut aussi observer une fuite d'air par le nez. 

L’hospitalisation dure en moyenne une journée pour surveiller l’absence d’hémorragie et ajuster le traitement de la douleur.

 Après l’opération, les douleurs sont comparables à une angine sévère, avec un dépôt blanc sur les amygdales durant environ trois semaines, et une voix potentiellement plus aiguë. Concernant l’alimentation, le premier jour se limite à de l’eau sucrée et glacée en petites quantités, suivi d'une alimentation liquide froide le deuxième jour (lait, flan, yaourt, crème, compote), d'une alimentation semi-solide et tiède aux jours 3 et 4 (bouillies, œufs brouillés, viandes mixées, pâtes), puis semi-consistante jusqu'au 7e jour, et retour à une alimentation normale au 8e jour. Le pain, les biscuits, la purée et les boissons gazeuses sont à éviter.

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L’opération est nécessaire si votre enfant a un frein de langue trop court, ce qui peut entraîner des difficultés à déglutir, des problèmes d’allaitement, et des douleurs chez la maman. À long terme, cela pourrait aussi causer des problèmes de langage et d'élocution.

L’anesthésie est généralement générale et de courte durée pour contrôler la douleur et éviter les mouvements brusques. Avant l’intervention, un anesthésiste vous expliquera la procédure et ses risques. Chez les nouveau-nés de moins de 4 mois, l’opération peut se faire sous anesthésie locale, car le frein de langue est peu innervé, rendant le geste indolore.  

L’intervention consiste en une simple section de la membrane, parfois accompagnée de cautérisation. 

Les risques sont très faibles, le principal étant l'inefficacité de l'opération sur l'allaitement, s’il y a une autre cause sous-jacente. Quelques rares saignements peuvent survenir. 

L’intervention dure quelques minutes et l’enfant pourra sortir le soir même. La douleur sera gérée avec un traitement prescrit par le chirurgien et l'anesthésiste, administré par l’infirmière qui l’évaluera régulièrement. 

Aucun traitement particulier n'est nécessaire à domicile, et l’allaitement peut reprendre normalement quelques heures après l’intervention.

L'opération est nécessaire en raison d'une malformation embryonnaire du cou ou de la face de votre enfant, comme un kyste (poche molle) ou une fistule (trou anormal). Ces malformations peuvent se surinfecter, avec les risques associés. 

L'anesthésie sera générale, et avant l’intervention, l’anesthésiste vous expliquera le déroulement et les risques. 

L’intervention consiste à retirer complètement le kyste ou la fistule, parfois nécessitant plusieurs incisions. Un drainage sera posé pendant au moins 24 heures pour éviter un hématome.

 Les principaux risques opératoires sont l’hémorragie, la formation d’un hématome qui pourrait gêner la respiration, et la surinfection de la plaie. Selon la localisation, il peut y avoir des risques neurologiques, que le chirurgien vous expliquera. Des récidives sont possibles, mais rares. 

La durée d'hospitalisation dépend du type de malformation, mais un minimum de 24 heures est nécessaire. 

 À la maison, des soins de propreté sur la plaie devront être réalisés par une infirmière, et l’enfant devra rester au repos environ une semaine.

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L’opération est nécessaire car votre enfant souffre d’un cholestéatome, une maladie où la peau érode progressivement l’os et les osselets de l’oreille, ce qui peut entraîner une surdité progressive, des infections répétées, voire des complications graves comme une paralysie faciale ou des problèmes cérébraux.

L’anesthésie sera générale, et avant l’intervention, l’anesthésiste vous expliquera le déroulement et les risques.

  L’intervention consiste à nettoyer l’oreille moyenne, vérifier l’état du tympan et des osselets, et les remplacer si nécessaire. L’incision est faite derrière l’oreille pour être discrète. Une seconde opération, six mois à un an plus tard, est souvent nécessaire pour vérifier que la maladie ne soit pas réapparue.

 Les principaux risques opératoires incluent des infections, des saignements, une perte auditive, ou des bourdonnements d’oreille. Plus tard, il peut y avoir une récidive de la maladie ou un rétrécissement du conduit auditif. Des complications rares peuvent aussi survenir, comme des troubles du goût, des problèmes d’équilibre, une paralysie faciale, ou une baisse de l’acuité auditive. 

L’hospitalisation dure en moyenne une journée, à confirmer avec le chirurgien. 

→ Retrouver ici la fiche intervention éditée par la Société Française ORL

L’opération est envisagée car votre enfant a exprimé une gêne liée à ses oreilles décollées, et il est important que la demande vienne de lui, car il s’agit d’une intervention esthétique.

L’anesthésie sera générale, et avant l’intervention, l’anesthésiste vous expliquera la procédure et ses risques.  

L’intervention consiste à faire une incision derrière l’oreille pour remodeler le cartilage et recoller le pavillon. Un pansement compressif sera mis en place à la fin pour éviter les hématomes. 

Les principaux risques incluent des hémorragies, pouvant provoquer un hématome nécessitant une reprise chirurgicale, ou une infection du cartilage (chondrite), avec un risque exceptionnel de nécrose du pavillon. Comme il s’agit d’une chirurgie esthétique, des asymétries ou des défauts d’accolement peuvent survenir, et la cicatrisation peut entraîner la formation de chéloïdes (cicatrices boursouflées). 

La durée de l’hospitalisation dépendra du chirurgien, mais l’enfant pourra sortir le soir même ou le lendemain. 

À domicile, des soins de propreté devront être effectués sur la plaie, et l’enfant devra rester au repos environ une semaine. Le pansement compressif doit être porté pendant 48 heures, puis allégé pour une semaine, et un bandeau léger sera nécessaire pendant trois semaines.

→ Retrouver ici la fiche intervention éditée par la Société Française ORL

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